CIST

Membres du CIST, qui êtes-vous ?

Résultats de l’enquête auprès des inscrit·e·s aux axes scientifiques du CIST (2017)

Merci à tou·te·s celles&ceux qui ont accepté de donner un peu de leur temps pour répondre à l’enquête !

Contexte de l’enquête : passage de GIS en FR

Ce document est la synthèse d’une enquête réalisée par le CIST du 12 janvier au 17 mars 2017 auprès des personnes inscrites à un ou plusieurs de ses 9 axes scientifiques (1), soit au moment du changement de statut du CIST de groupement d’intérêt scientifique (GIS CIST depuis 2010) à fédération de recherche (FR2007 CIST au 1er janvier 2017). Divisée en trois parties (la première était consacrée à l’activité du répondant dans le cadre du CIST, la deuxième à son positionnement par rapport aux sciences territoriales, la dernière s’attachait à son emploi), elle visait à mieux connaître les membres du CIST et leurs attentes. Elle a fait l’objet d’un premier email d’invitation, suivi de plusieurs relances jusqu’à début mars.
Sur les 813 invitations envoyées, 418 personnes ont répondu, dont 354 en entier, soit 43,5 %.
(1) L’inscription aux axes du CIST ne préjuge pas d’une activité réelle dans les axes ; elle correspond à une déclaration d’intérêt au travers d’un formulaire d’inscription en ligne.

Portrait-robot des membres du CIST

Les répondant·e·s se définissent majoritairement comme enseignant·e-chercheur·e, employé·e par une université, exerçant son activité dans un laboratoire membre du CIST, se sentant proche des sciences sociales, déclarant la géographie comme discipline de travail et souhaitant interagir avec la sociologie.

Majoritairement des enseignant.e.s-chercheur.e.s

Si la majorité des répondant·e·s déclarent un statut d’enseignant·e-chercheur·e (158), le monde de l’enseignement supérieur et de la recherche regroupe plus des 3/4 des réponses (regroupement avec les catégories chercheur·e, post-doc et doctorant·e).

Statut des répondant·e·s
(1 seule réponse)

Vous vous définissez plutôt comme… (1 seule réponse)

Le CNRS comme employeur principal aux côtés de nombreuses universités

Pour celles&ceux qui l’ont précisé, les universités sont globalement le plus grand employeur (192 dont 145 en France) ; individuellement, c’est le CNRS et assez logiquement les universités partenaires du CIST (groupe de gauche sur le graphique, qui ne présente que les principaux employeurs).

Établissement employeur des répondant·e·s
(1 seule réponse)

Quel est votre établissement employeur ? (1 réponse parmi la liste des partenaires du CIST + champ libre pour « autre »)

Les laboratoires phares du CIST

Les laboratoires membres du CIST concernent moins de la moitié  (44,8 %) des réponses. Il s’agit assez logiquement des plus gros laboratoires et/ou des franciliens (groupe de gauche sur le graphique, qui ne présente que les principaux : LADYSS, Géographie-cités, CITERES, IDEES, PRODIG).
Pour celles&ceux qui ont précisé l’entité « hors CIST » dans laquelle il/elle exerce, se détachent des laboratoires dont l’entrée dans le CIST est à l’étude (notamment AE&CC et ESO).

Entité dans laquelle les répondant·e·s travaillent
(1 seule réponse)

Dans quelle entité travaillez-vous ? (1 réponse parmi la liste des membres du CIST + champ libre pour « autre »)

Répartition des 158 répondant·e·s membres des laboratoires du CIST

Une large proximité aux sciences sociales

Sur les 4 champs définis dans le debate paper (Le territoire comme résultante lisible de processus complexes et comme ressource pour l’action) proposé lors du 1er colloque international du CIST en 2011, les répondant·e·s se sentent majoritairement proches des sciences sociales (291).

Interdisciplinarité des territoires
Domaine duquel les répondant·e·s se sentent le plus proche
(1 seule réponse)

Les sciences territoriales se situent à l’intersection de plusieurs champs.

Duquel de ces quatre domaines vous sentez-vous le plus proche ? (1 seule réponse)

D’ailleurs les disciplines des sciences sociales représentent la majorité des réponses sur les disciplines de travail des répondant.e.s (72,6 %) et des disciplines avec lesquelles les répondant·e·s souhaitent interagir (63,3 %).

Répartition disciplinaire des répondant·e·s
(réponses max. 3 disciplines de travail + 3 disciplines avec lesquelles interagir)

Et d’un point de vue disciplinaire, pouvez vous précisez :

  • vos disciplines de travail (3 maximum)
  • les disciplines avec lesquelles vous souhaiteriez interagir (3 maximum)
Interactions entre les disciplines citées par les répondant·e·s

Disciplines et interactions

La pluridisciplinarité du CIST est encore relative, dominée par

  • la géographie (266 la considérant soit comme discipline de travail [199] soit comme discipline avec laquelle interagir [67]),
  • l’aménagement-urbanisme (171/103-68),
  • la sociologie (151/64-87),
  • les sciences de l’environnement (129/62-67).

À l’exception de cette dernière, les interactions avec les trois autres domaines scientifiques sont encore balbutiantes. À signaler cependant, parmi les dix premières disciplines citées (discipline de travail + interaction), santé publique et épidémiologie (82 citations), écologie-environnement (70) et statistiques (69).

Implication dans les activités du CIST

Parce que la liste des inscrits correspond plus à une manifestation d’intérêt qu’à une réelle participation à la vie des axes, il n’est pas surprenant que seul·e·s 54,2 % des répondant·e·s déclarent s’être déjà impliqué·e·s dans les activités du CIST, et ceci principalement dans les événements organisés par les axes (71,4 %) et dans les colloques internationaux et séminaires internes (61,5 %).
La faible mobilisation dans les 10 projets de recherche du CIST passés et en cours (11 personnes au plus concernées par un projet) est liée au caractère fermé de ce type d’actions.

Participation des répondant·e·s aux activités du CIST
(plusieurs réponses possibles)

Avez-vous déjà participé à des activités proposées par le CIST ?
Si oui, lesquelles ? (plusieurs réponses possibles)

Nombre de participation à des colloques internationaux et/ou séminaires internes du CIST

Nombre de participation à des colloques internationaux et/ou séminaires internes

Parmi celles&ceux ayant déclaré avoir participé à des colloques internationaux et séminaires internes, la majorité des répondant·e·s ont participé à un seul colloque, 24 % à 3 et plus.

S’engager dans le CIST

Sur les quatre priorités proposées qui structurent les activités du CIST, les répondants ont principalement choisi « analyser » et « théoriser ».

Priorités du CIST intéressant le plus les répondant·e·s
(2 réponses possibles)

Quelles priorités du CIST vous intéressent le plus ?
(2 réponses possibles)

Activités dans lesquelles les répondant·e·s souhaitent s’engager
(plusieurs réponses possibles)

Dans le cadre de ces 4 priorités, dans quels types d’activités souhaitez-vous vous engager ? (plusieurs réponses possibles)

Nombre d’activités dans lesquelles les répondant·e·s souhaitent s’engager

La majorité des répondant·e·s sont intéressé.e.s par 2 activités.

Et apparemment aussi par les activités les plus ponctuelles, demandant moins d’investissement dans le temps.
À noter : 268 personnes déclarent compter participer au prochain colloque international du CIST – Représenter les territoires – qui se tiendra à Rouen du 22 au 24 mars 2018.
[Appel à communications ouvert jusqu’au 14 septembre 2017]

Intérêt des répondant·e·s pour les 9 axes scientifiques du CIST
(jusqu’à 3 réponses)

Dans quel(s) axe(s) du CIST ?
(jusqu’à 3 réponses)

Les deux principaux axes sélectionnés sont Mobilités, identités et territoires (46,3 %) et Actions et territorialisations (42,4 %).

Intérêt des répondant·e·s pour la dimension internationale du CIST
(champ libre)

La dimension internationale du CIST est-elle importante pour vous ?
(champ libre)

85 % des répondant·e·s la déclarent importante et… très euro-centrée !

Propositions de nouveaux axes thématiques (champ libre).
Le nuage de mots ne représente que les 75 premiers mots.
Seules 4 personnes ont cité /développement/.

53 propositions d’axes thématiques !

15 % des répondant·e·s ont proposé la création de nouveaux axes scientifiques (pour la moitié il s’agit de personnes n’étant pas actives dans le CIST). Il semble impossible d’en tirer des conclusions, d’autant plus que les propositions apparaissent plus comme des projets individuels que réellement formulées dans l’intérêt scientifique d’une fédération comme le CIST.

En conclusion…

Cette enquête souligne l’existence de liens « faibles » entre le CIST et ses inscrit·e·s, qui sont principalement dispersé.e.s hors des laboratoires impliqués dans le CIST et finalement faiblement engagés dans ses activités.
Les contributions libres apportent des orientations pour les missions qui ont été assignées aux membres du bureau (interdisciplinaire, international, acteurs), qui devraient s’affiner dans les mois à venir.
Enfin, dans une interdisciplinarité balbutiante (géographie-aménagement), elle souligne cependant des perspectives d’engagement prometteuses à la fois sur les types d’actions et d’axes, ainsi que sur les terrains.

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