compte-rendu MIT

Réunion fondatrice de l’axe MIT du 14 mars 2019

Présent.e.s

Monique Bertrand (IRD CESSMA, Afrique de l’ouest, terrains urbains, mobilités migratoires, résidentielles, quotidiennes (UR IRD : mobilités et recompositions urbaines), aujourd’hui politiques publiques, articulations des lieux de vie en ville
Véronique Boyer (CNRS, anthropologue, amazoniste, expansion des églises évangélistes, parcours de migrations, revendications identitaires paysans indiens, noirs ; circulation entres les catégories identitaires et aussi administratives avec des régimes fonciers)
Sonia Chardonnel (PACTE Grenoble, géographe, mobilités quotidiennes)
Vincent Coëffé (ESTUA Angers, mobilités touristiques, mise en tourisme des lieux, pratiques touristiques et engagement du corps et rapport au territoire ; création le 6 mai du GIS autour des études touristiques (un sous-champ : mobilités touristiques)- Françoise Dureau (Migrinter, géographe, démographe)
Julie Fen-Chong (mobilité quotidienne, données téléphonies mobiles, données)
France Guérin-Pace (directrice adjointe du CIST)
Christophe Imbert (IDEES, géographe, Rouen, mobilités, agglomération parisienne)
Claire Médard (URMIS, contrôle territorial, foncier en Afrique de l’est)
Naïk Miret (Migrinter, migrations internationales)
Emilie Stoll (anthropologue, amazonie brésilienne, populations indigènes amérindiennes, trajectoires circulatoires spatiales et sociales, ramification familiale de ses personnes)

Bilan de l’axe Mobilités
CIST des dernières années (France Guérin-Pace)

Rappel sur l’histoire du GIS devenu FR

GIS créé en 2010 et depuis janvier 2017 devenu Fédération de Recherche
3 ingénieur.e.s : Marion Gentilhomme (communication, édition), Sophie Vallet (gestion, mission, budget), Hugues Pecout (traitement des données, géomatique…)
4 colloques internationaux

Partenaires institutionnels

Conseil de fédération regroupant les DU des unités de recherche et des partenaire
Partenaires acteurs : IAU îdF, CGET

Objectifs d’un axe

– Organiser des journées scientifiques de l’axe
– Participation à colloque du CIST « Population, temps, territoires » (CIST2020)
– Possibilité de répondre à des projets avec l’aide du CIST (appui administratif, nouveaux partenariats…)
– Pas de concurrence avec les UMR ou LabEx : plutôt dynamique de réseaux, de rencontres, de valorisation (livres, dossiers thématiques dans revue…)

Bilan du MIT

Aspect théorique

Information territoriale : données, représentations, modélisation
Relation avec les acteurs du territoire

Dimension internationale

Déjà des liens avec différents laboratoires à l’étranger, mais formalisation n’est pas facile à trouver
Terrains à l’international
Inscription spatiale des réseaux de projets
Relations avec des structures institutionnelles à l’étranger
Faire venir des collègues étrangers au colloque (système de bourses à trouver pour les collègues du Sud)

Prochain colloque « Populations, temps, territoires » : Paris 1 et INED, au Campus Condorcet
Appel à sessions, choix des sessions au printemps, appel à communications

Véronique Boyer : le terme « identité » nous fait problème, préfère parler d’identification (plutôt insister sur le processus, on n’est pas toujours le même) ; pense plutôt en termes de positionnement/repositionnement
Vincent Coëffé : Le terme peut être en lui-même un sujet de débat
Terme de trajectoire identitaire, spatiale, territoriale

Nouveaux animateurs

Proposition : Sonia Chardonnel & Christophe Imbert
Approuvée

Programmation du MIT 2019-2021

Les thématiques à développer ces prochaines années

Héritage

Cadres d’analyses théoriques qui sont aujourd’hui partagés par les chercheurs du CIST
– la mobilité comme système articulant différentes échelles temporelles et spatiales,
– la mobilité comme processus identitaire mettant en relation pratiques et représentations du territoire.

Pour les prochaines années

Mettre davantage l’accent sur les méthodes de collectes et d’analyses qui permettent de produire des connaissances originales

Quelle évolution de nos pratiques de recherche face à la disponibilité d’informations massives (et non orientées pour la recherche), sur l’activité et la mobilité des personnes, issues des réseaux sociaux et/ou de la téléphonie ?
Quelle évolution des relations entre chercheurs et acteurs de la gestion territoriale et si elle aboutit à une mixité des usages entre « data made » et « data found » ?

Suggestions de 3 directions pour l’organisation de journées d’études ou de séminaires
De la ville « monitorée » aux individus monitorés ?
La diversification des sources et de la nature des données qui renseignent potentiellement sur l’activité et le mouvement des individus donnent la possibilité à une diversité d’acteurs de se construire une « expertise » ou une « connaissance » sur les pratiques individuelles. Quels sont les effets de ce nouveau rapport aux données et à la connaissance sur la manière dont les acteurs de la gestion des territoires envisagent et mettent en œuvre des politiques de mobilité (logement, accueil des migrants, transport, management de la mobilité, changement modal…) ? Dans ce contexte, quels peuvent être les apports originaux des chercheurs dans la production de méthodes d’exploration, de visualisation et d’analyse de ces données ? Quelle place peut occuper cette production dans le débat public et dans les mobilisations citoyennes ?
Quels enjeux méthodologique et épistémologique recouvre l’usage de données non orientées pour et par la recherche ?
Comment adapter, voire repenser les chaînes de collecte et d’analyse bien éprouvées dans le cadre des méthodes d’enquête de mobilité quotidienne et résidentielle (data made) ? Sait-on évaluer la qualité et l’apport effectif des nouvelles sources de données (data found) ? Peut-on déjà, à l’aune des expériences en cours, montrer des plus-values en termes de connaissances originales dans la complémentarité des méthodes et/ou des sources de données ?
Comment nommer la diversité des pratiques de mobilité dans un contexte d’inefficience des catégories usuelles qui reposent sur un cadre spatio-temporel trop rigide (mobilité quotidienne, touristique, résidentielle, migratoire) ? Comment aborder la mobilité comme un continuum spatio-temporel de pratiques ? Est-on en mesure de proposer de nouvelles formes de catégorisation ?

Les journées à organiser sur 4 ans

Enveloppe budgétaire annuelle

Journée du 20 juin 2019 – Production et usage de données numériques sur les mobilités: nouveaux acteurs, nouvelles pratiques

Christophe Imbert, Sonia Chardonnel, ???)
Invitation d’acteurs de la gestion des mobilités (métropoles…), de l’observation (Cerema, agences d’urbanisme…), de bureaux d’études ou entreprises privées pourvoyeuses de solutions numériques pour l’observation ou de données.
Monique Bertrand : travaille dans des contextes où l’on ne croule pas sous les données, quel est l’accès des chercheurs à ces données, aspiration de données sur internet (exemple : offres immobilières) ; données où il y a de la sémantique (corpus de texte).
France Guérin-Pace : quid des données présentielles (en tourisme) ? cela change le lien de la recherche entre le public et le privé ?
Françoise Dureau : réfléchir aussi en quoi ces sources, ces producteurs de données « formatent » la manière d’appréhendes les phénomènes de mobilité.

Journée automne 2019 – échanges scientifiques à partir de lecture de textes

Véronique Boyer : idée de faire une journée entre nous pour se présenter nos objets d’études et nos concepts : comment on conçoit les 3 termes mobilités/identités/territoires.
Naïk Miret : propose de partir de textes que l’on pourrait lire avant, partage de textes qui paraîtrait exemplaires.

Conclusion
Mobilités/identités/territoires
Proposition d’1 texte fondamental (article/chapitre) : un apport fondamental sur l’un des trois termes ou sur l’articulation des termes et/ou texte qui repose sur des études empiriques

Monique Bertrand : le terme de mobilité est intéressant est d’articuler des temporalités différentes, mais enjeux méthodologiques difficiles car les données derrière.
Emilie Stoll : avec les populations métisses, le fait d’entrer par les trajectoires temporelles permet de définir autrement les identités.

2 Journées 1er trimestre 2020 – Collecte et analyse de données multi-sources sur la mobilité dans les espaces publics

Françoise Dureau et Naïk Miret, MIGRINTER
Projets : comment tirer partie de la diversité des sources d’un terrain mêlant : enquêtes, entretiens, vidéo, etc…
Objectif transversal : comment se transforment les espaces péricentraux (Amérique du Sud) Informations produites sur les espaces publics

2 jours en petit comité à Poitiers : pour avoir le temps de débattre

Naïk Miret : enjeux de partager de corpus, quid de l’interprétation transversale
Travailler ensemble sur des espaces circonscrits et comprendre comment ces espaces se transforment => constitution de plusieurs corpus

Vincent Coëffé : trace visuelle est un vrai enjeu

Journées inter-axes possibles : axe Médias et territoire ?

CIST2020 – Population, temps, territoires

Des sessions à proposer autour de l’axe MIT dans le prochain colloque international « Populations, Temps, Territoire » qui se tiendra au Campus Condorcet, du 19 au 21 novembre 2020
L’appel à sessions est en cours (date limite : 4 juin 2019)

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